« La vie m’a toujours semblé être comme une plante qui puise sa vitalité dans son rhizome ; ce qui devient visible au-dessus du sol ne se maintient qu’un seul été, puis se fane… Ce que nous voyons, c’est la floraison – et elle disparaît – mais le rhizome persiste. » C. G. JUNG
l’insoupçonnable intelligence des plantes !
Def :L’ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux et d’aboutir à la connaissance conceptuelle et rationnelle (par opposition à la sensation et à l’intuition). Elle se perçoit dans l’aptitude à comprendre et à s’adapter facilement à des situations nouvelles. L’intelligence peut ainsi être conçue comme la faculté d’adaptation.)
De récentes études scientifiques montrent que les végétaux sont capables d’éprouver ses sensations et qu’ils ont une mémoire. Ils communiquent entre eux par des signaux chimiques et peuvent se défendre contre des herbivores qui dévorent leurs feuilles. Ils réagissent aussi aux caresses et à la musique, avec en particulier une plante qui est capable de « danser ».
Le concept de la plante automate est donc bien loin maintenant. Les plantes se révèlent très sophistiquées dans leur fonctionnement et ne cessent de surprendre par les stratégies qu’elles emploient pour survivre. Reconnaissance entres parentes, langage, ruses, sensations, mémoire et capacités cognitives font des plantes des organismes sociaux très évolués. D’ailleurs le terme d’éthologie végétale est aujourd’hui accepté et on étudie activement le comportement des plantes. De plus, à ce jour on a recensé au moins 700 sortes de capteurs sensoriels chez les plantes : mécanique, chimique, lumineux, thermique…ce qui en fait des êtres hypersensibles et très informés !
Cependant bien que les recherches récentes changent complètement notre vision des plantes et prouvent dans la lancée à quel point nous sommes encore ignorants sur la question, il n’en demeure pas moins de nombreuses zones d’ombres avant de comprendre pourquoi et comment ces mécanismes fonctionnent. Si le comportement intelligent des plantes est néanmoins admis des comportements aussi sophistiqués interrogent. Comment ces mécanismes peuvent exister sans l’existence d’un organe permettant de centraliser toutes leurs informations et d’adapter leurs comportements ? Peut-on parler de cognition végétale ou encore de neurobiologie végétale comparables aux animaux ? Si oui, les plantes ont-elles un cerveau ? Ou faut-il tout simplement arrêter de vouloir comparer les différents chemins choisis par les plantes et les animaux pour survivre ?